Tout le monde ici parle de la fameuse route australe et de son spectaculaire panorama, mais personne ne mentionne son penchant argentin : la route nationale 40. Pourquoi donc? Ce sont des jours et des jours entiers de routes poussiéreuses, mauvaises et laides, en plein milieu d’un désert, avec absolument, mais vraiment absolument rien, sauf des guanacos (sorte de lama patagonien), des nandus (petite autruche) et des moutons. Heureusement, il y a aussi des tatous qui égaillent notre journée.
C’est le chemin que nous avons emprunté pour rejoindre les Grands Classiques, le parc Los Glaciares avec son proéminent mont Fitz Roy et son dynamique glacier Perito Moreno, ainsi que le parc Torres del Paine avec ses tours de granite géantes. Deux valeurs sûres, qui nous ont une fois de plus offertes un spectacle oculaire et parfois même auditif, comme dans le cas du glacier Perito Moreno, quand les blocs de glace de 60 m de hauteur se fracassent violemment et s’effondrent dans le lac. Les milliers de touristes qui nous accompagnaient dans ces parcs ont probablement opté pour l’avion pour s’y rendre (sage décision).
Ps : Si jamais quelqu’un passe par la route 40, svp ramener la botte de rando à Sara (la botte droite) qui y gît quelque part entre le km 785 et le km 2670
Pps : si quelqu’un en traitement d’eau se cherche un contrat au Chili, svp refaire les fosses septiques des parcs nationaux (qui au lieu de la traiter, concentrent la pollution vers les cours d’eau…hum…)