mercredi 18 février 2009

Great Ocean Road

Afin de nous évader des vagues de chaleurs extrêmes, 45 degrés C, qui étouffaient le continent, nous (Sara, notre ami Ryan et moi) quittâmes Melbourne pour la Great Ocean Road. Une canicule est toujours moins pénible loin des grands centres urbains et à bord d’une voiture munie d’un air climatisé. Cette route se trouve à la position numéro 2 dans le top 7 des plus belles routes côtières de la planète et fort probablement de l’univers puisque jusqu’à maintenant, aucune route n’a été construite ou découverte sur une autre planète. (ref : http://mens7-stg.sputnikagency.net.au/men7-askmen.php?vxChannel=TOP7&vxClipId=2615_TOP7_Coastilne_%20 )

La route commença à Torquay, la capitale du surf, où se trouve la légendaire Bells Beach et l’une des compétitions de surf les plus attendues chaque année. Tout surfeur ou film incluant des surfeurs finissent par en parler.


C’est d’ailleurs sur cette plage que se termine le film Break Point. La route serpentaient plages et criques de manière suffisamment intime pour nous faire toucher du regard ces endroits de repos et de surf idylliques. Une fois nos yeux bien remplis d’images, la route quitta la rive pour longer une falaise qui s’étirait sur plusieurs centaines de kilomètres. Une vue aérienne de plages, rochers et vagues se jetèrent à nos pieds. Cette falaise avait tant à nous offrir, tellement plus qu’uniquement des autobus remplis de Japonais ou d’Allemands. Les 12 apôtres et le London Bridge nous y attendaient patiemment depuis quelques milliers d’années. Vu notre retard, la moitié des apôtres étaient déjà tombés de fatigue et plus que 6 nous saluèrent.





Sara fût malgré tout déçue puisque nous n’avons toujours pas vu de Kangourou. En revenant par les terres, nous pensions que nous pourrions en apercevoir quelques uns batifoler dans les jaunes prairies australiennes, mais ce « feu » en vain.

La fin de semaine prochaine, des amis de Dubaï nous rendront visite. Ils arriveront juste à temps pour la saison des méduses. Heureusement, elles ne sont pas dangereuses, il faut juste ne pas être dédaigneux quand tu essaies de reprendre ta planche de kite pour pousser de la main ou du pied ces masses gélatineuses. C’est un peu comme jouer dans un gros bol de jello.