dimanche 28 décembre 2008

Notre arrivée à Melbourne

Après avoir relevé le défi de transporter nos 11 bagages d’un avion à l’autre à l’aéroport de Sydney en moins d’une heure et après avoir survécu à la fumigation obligatoire en sol australien (les agents de bord vaporisent le fumigant dans l’avion en notre présence), nous voilà enfin arrivés à Melbourne, où l’abondance en excellente nourriture nous frappe sans tarder. La première mission (réussie en moins de 2 jours) fût de dénicher un super appart tout meublé (incluant même le four à panini) avec piscine et BBQ, à 5 minutes du site de kite (puisqu’on doit attendre la lumière pour traverser la rue) et à 5 minutes de Albert Park (un immense parc où se tient le grand prix de F1). Pendant que la femme pourvoyeur débute son boulot, l’homme au foyer se transforme en agent logisiticien pour coordonner les assurances, le téléphone, les services connexes, etc. Lorsque tout est enfin réglé, le pauvre mec épuisé peut finalement profiter de ses vacances et tuer le temps sur la plage à faire du kite, tous les jours.

Localisation de notre appart:

Notre terrasse:


Quelques photos prises dans notre quartier:








vendredi 21 novembre 2008

Prochaine destination...


Nous afficherons le site de notre blogue australien sous peu...

lundi 26 mai 2008

Panoramec

Nous avons mis un extrait de nos vidéos sur le site du MEC pour le concours Panoramec.
Si vous voulez voter pour nous, voici le lien sur le site www.mec.ca:

http://www.mec.ca/Apps/videoContest/video_detail.jsp?FOLDER%3C%3Efolder_id=2534374302884611&mvs_id=126&activity_cd=hike&bmUID=1211831168784&bmLocale=fr_CA

jeudi 15 mai 2008

Norte Chico

À notre retour au Chili, nous avons eu de la difficulté à comprendre de nouveau l’accent chilien, ça nous a pris un 2 ou 3 jours avant de se refaire à ce terrible accent. Nous sommes restés quelques temps au site d’escalade Las Chilcas, le plus grand près de Santiago. La grimpe y est excellente, mais puisque le site est entrecoupé d’une autoroute, l’aspect pittoresque est pratiquement nul et il est plus probable de se faire happer par un 10 roues que d’avoir un accident d’escalade.



En route vers le nord, nous avons profité pour voir des amis chiliens qui ont fait caler une bouteille de pisco (brandy chilien) à Christian (entraînement du foie pour la retrouvaille des amis à Montréal), nous ont préparé un vrai curanto (chaudrée de fruits de mer et viande) et nous ont appris comment parler chilien. Par la suite, un petit arrêt 500km plus loin à La Serena dans un champ de roche pour y faire du bloc près de la mer, ensuite, visites des observatoires d’astronomie et d’une usine de pisco.

Après 2000 km de route dans le désert et plus de 2000m de montée, nous arrivons finalement à San Pedro de Atacama. Les paysages (ainsi que l’altitude) furent une fois de plus à couper le souffle à nous et aux autres milliers de touristes. Jolie découverte sur place : un site d’escalade à 3500 m d’altitude situé dans un canyon. Génial, nous avons pu y grimper avec des Suisses et des Allemands, sur les voies ensoleillées bien sûr car il fait frette l’hiver à cette altitude.





lundi 21 avril 2008

samedi 19 avril 2008

Mendoza

Après 3 jours de chemin de garnotte (et parfois pavé, voir photo), nous arrivons au pied de monstres montagneux, enfin, les Andes!

En chemin, arrêt obligatoire à une fabrique de champagne puisque nous traversons la région des vins de la région de Mendoza, où 80% de la production nationale se fait. Visite gratuite + champagne gratuit = 2 touristes canadiens en effervescence.


Mendoza, une ville qui a poussé en plein milieu du désert grâce à la magie de l’homme et de l’irrigation. Mendoza, une ville qui nous a bien charmés, par ses parcs, ses palmiers (n’oublions pas qu’on est en plein milieu du désert) et ses rues piétonnières. Mendoza, une ville entourée de montagnes de plus de 6000 m (et enfin de thermes pour Sara). Pas le choix, nous avons dû aller fouler le sol de ces géants enneigés. Nos souliers nous ont toutefois arrêtés à 4000 m, puisque la botte de trekking de Sara n’est toujours pas rentrée au bercail. On a dû par la suite quitter l’Argentine, en raison de la neige qui menaçait de bloquer le passage vers le Chili. Rappelons que nous sommes à 3000 m et qu’il fait –10C la nuit, et que nous vivons dans une poubelle sans isolation et sans chauffage. Soit dit en passant, la route entre Mendoza et le Chili est notre coup de cœur jusqu’à présent, probablement l’une des plus belles d’Amérique.



Ps : Christian a encore une nouvelle idole, un québécois qui a réussit à prendre sa retraite à 36 ans et qui est parti de Montréal en moto jusqu’à Ushuala, le bout du monde!

jeudi 17 avril 2008

jeudi 3 avril 2008

On climb, Climb on!



Après des jours et des jours et encore des jours de sable et de puits de pompage de pétrole, nous avons finalement atteint San Carlos de Bariloche afin d’y rejoindre des amis grimpeurs. En « sommet », Tobby, James, Pierre et Gloria se sont joints à nous et nous nous sommes joints à eux pour deux semaines intensives d’escalade. Valle Encantado, Piedra blanca, Trébol, refugio Frey, etc... sont tous des sites de grimpe qui entourent la ville, avec plus de 2 000 voies possibles. À cause de cet immense potentiel d’escalade, nous nous sommes donc sédentarisés à Bariloche et mise à part des doigts meurtris et des muscles endoloris, nous avons toujours notre tasse de maté bien remplie.



Afin de nous argentiniser un peu plus, nous suivons un cours intensif d’espagnol qui polira notre grammaire, tandis que notre vocabulaire se raffine autour de quelques bières en compagnie d’argentins.




Faits marquants pour les amateurs d’escalade :

Pour Sara : premier multi-pitch (pendant que Christian survivait à une intoxication alimentaire)

Pour Christian : première voie de grade 6c (ou 5.11a) faite en tête (pendant que Sara atteignait – au cumulatif - son 5e kg de crème glacée)

mercredi 12 mars 2008

Les Grands Classiques

Tout le monde ici parle de la fameuse route australe et de son spectaculaire panorama, mais personne ne mentionne son penchant argentin : la route nationale 40. Pourquoi donc? Ce sont des jours et des jours entiers de routes poussiéreuses, mauvaises et laides, en plein milieu d’un désert, avec absolument, mais vraiment absolument rien, sauf des guanacos (sorte de lama patagonien), des nandus (petite autruche) et des moutons. Heureusement, il y a aussi des tatous qui égaillent notre journée.









C’est le chemin que nous avons emprunté pour rejoindre les Grands Classiques, le parc Los Glaciares avec son proéminent mont Fitz Roy et son dynamique glacier Perito Moreno, ainsi que le parc Torres del Paine avec ses tours de granite géantes. Deux valeurs sûres, qui nous ont une fois de plus offertes un spectacle oculaire et parfois même auditif, comme dans le cas du glacier Perito Moreno, quand les blocs de glace de 60 m de hauteur se fracassent violemment et s’effondrent dans le lac. Les milliers de touristes qui nous accompagnaient dans ces parcs ont probablement opté pour l’avion pour s’y rendre (sage décision).




Ps : Si jamais quelqu’un passe par la route 40, svp ramener la botte de rando à Sara (la botte droite) qui y gît quelque part entre le km 785 et le km 2670


Pps : si quelqu’un en traitement d’eau se cherche un contrat au Chili, svp refaire les fosses septiques des parcs nationaux (qui au lieu de la traiter, concentrent la pollution vers les cours d’eau…hum…)

samedi 1 mars 2008

Road Trip

Depuis 2 semaines, nous volkwagons sur la légendaire et cahoteuse Carretera Australe (route du Sud de la Patagonie), route de roche et de terre construite dans les années 60 à coup de millions et de vies d’homme pour rejoindre le recoins les plus reculés du pays. Pneus et essence d’extra y sont fortement recommandés. Alors que des trous immenses se jettent sous les pneus, les centaines de pouceux, désespérés de ne voir que 2 autos par jour, se jettent dans le pare-brise.






Les paysages verdoyants du parc Pumalin (parc que couvrant près de 20% de la province des Lacs et appartenant à l’ancien propriétaire The North Face et Esprit) nous ont charmé tout comme ceux qui nous attendaient tout au long de la route. Montagnes et Glaciers (la lettre majuscule est utilisée par signe de respect) se sont montrés sous leur plus beau jour. Le panorama est un mélange sauvage et matriciel d’Ouest canadien, Sud-Ouest américain et des Alpes. Tout comme la dernière randonnée que nous venons de terminer, le parc du Cerro Castillo (l’une des nombreuses emblèmes de la patagonie), la Carretera nous a offert une vue à 360 degré de splendeur. Prochaine destination : Argentine!




lundi 18 février 2008

jeudi 31 janvier 2008

THE Volcan Osorno


Après s’être reposés quelques jours au camping pour profiter des thermes en compagnie de nos voisins finlandais et de la pêche à la mouche avec notre voisin chilien, nous nous sommes attaqués au volcan Osorno. Eh oui, encore et toujours un volcan, mais tout un cette fois ci. Nous n’avions pas grand espoir d’arriver au sommet vu la difficulté du cône de neige et de glace qui nous attendait, mais comme tout arrive toujours pour le mieux… Pendant que nous nous faisions à manger, seuls, au stationnement de la station de ski, seuls, sauf une autre camionnette blanche avec un couple de personnes âgées dans la fin cinquantaine ou début soixantaine. Sûrement un couple qui veut manger en regardant le coucher de soleil. Discutons un peu avec Papi, du nom de Edi, d’origine Suisse, il nous dit qu’il veut aller faire le sommet le lendemain avec sa femme. Nous décidons alors de partir ensemble. Finalement, papi avait derrière son sourire serein plus de 40 ans d’expérience de montagne, bataillon de ski, 12 ans d’enseignement pour le perfectionnement de militaires en montagne et juste avant de partir pour son voyage en Amérique du Sud, les 3 sommets du Mont Blanc incluant la descente en ski avec ses amis de 65 ans et 70 ans, ainsi que la montée en escalade du mont Cassin, une paroi de 1000 m en une journée. Bref, nous étions entre bonnes mains pour franchir les quelques crevasses qui nous attendaient. Pour lui, ce fût une promenade du dimanche.

Pour le reste, marche en cordée, escalade de glace, sommet, descente…, on laisse les photos parler. Ce fût une journée enrichissante et volcanique.

PS : Edi est désormais la nouvelle idole et source d’inspiration de Christian. Désolé Wayne (Gretzky).


mercredi 30 janvier 2008

Encore un volcan...

Le parc de Puyehue nous offre une vue lunaire sur un plateau de sable volcanique parsemé de plages de neige. Le volcan du même nom dévoile son cratère de près de 2 km de diamètre uniquement au dernier pas avant de frôler les lèvres de ce dernier. Le chemin de croix pour se rendre au bout du sentier vaut son pesant d’effort puisque au bout de ce dernier, l’accueil chaleureux de bains thermaux naturels vous y attend. La haute saison touristique nous offre enfin la chance de rencontrer des gens d’autres pays tels que la France, l’Allemagne, le Chili, l’Israël et la Finlande.

Talca

Puisque le bureaucrate de Talca avait oublié de nous mentionner de lui fournir un certain papier pour compléter la transaction d’achat du véhicule, nous avons dû faire un petit détour de 900 km vers le nord. Optimismes nous sommes, nous avons usé de cette opportunité pour visiter un vignoble et acheter quelques bouteilles afin de garnir notre cave à vin.

vendredi 18 janvier 2008

Pourquoi le sud du Chili est si vert?

Le thème de la semaine passée dans la région de Pucon et du volcan Villarica fût la pluie et ses diverses variantes. Comme rien ne nous arrête, nous avons poursuivi nos activités: volcan dans la brume, thermes dans le froid, vélo sous la grêle, rando sous la pluie.

Les thermes? génial! On préfère presque quand il fait mauvais, l’eau chaude ne revigore qu’avec plus d’ardeur nos muscles fatigués.

Le vélo? Hum, une image vaut mille mots (ainsi que le strudel aux pommes savouré au chaud et à l’abris des averses, qui sauva la journée).

La rando? Trois jours de trek au parc Villarica pour atteindre un splendide plateau de paysages lunaires, au pied des volcans Villarica, Quetrupillan et Lanin. Malgré la beauté du sentier et du panorama, il fallut un peu d’imagination pour visualiser les volcans (il pleut, il vente, c'est nuageux et il fait froid). Pour la dernière journée du trek, enfin le soleil se pointe le bout du nez. On en profite pour se diriger vers un petit sommet qui nous offrira une vue sur le plus haut des géants du coin, Lanin, avec ses 3 700 m. Tout va bien, nous suivons les écriteaux de la Conaf (l’équivalent de la Sépaq) et le ciel est toujours dégagé, jusqu’au moment où les indications mènent droit à une muraille de bambous, vraiment impossible à franchir sans machette (d’ailleurs une idée cadeau pour Christian si jamais quelqu’un passe par le Chili ou l’Argentine en 2008).






Par la suite, nous nous sommes dirigés vers le parc Huerquehue, emportant avec nous le beau temps. Il fallut près de 5 jours de rando pour enfin recevoir notre récompense, une vue magnifique sur tous les sommets de la région, au chaud, avec Vincent et Peter, deux compagnons français et allemand rencontrés sur la route. Ces deux gourmands nous entraînèrent par la suite avec eux de force, évidemment, pour aller engloutir le fameux « kuchen » aux framboises (gâteau d’origine allemande), concocté avec soins par la mama de leur camping, l'incroyable camping Olga. Puisque ce gâteau crée instantanément une dépendance, le lendemain nous récidivions mais oh, malheur! plus de kuchen… No problema! Antoine, le mec qui s’occupe du camping avec sa copine Yeatte (eh oui, un autre québécois au Chili, qui est d’ailleurs guide de montagnes et trippeux de plein air) nous invite à souper, bref, une autre excellente soirée en bonne compagnie qui se termina autour d’un feu de camp.