jeudi 31 janvier 2008

THE Volcan Osorno


Après s’être reposés quelques jours au camping pour profiter des thermes en compagnie de nos voisins finlandais et de la pêche à la mouche avec notre voisin chilien, nous nous sommes attaqués au volcan Osorno. Eh oui, encore et toujours un volcan, mais tout un cette fois ci. Nous n’avions pas grand espoir d’arriver au sommet vu la difficulté du cône de neige et de glace qui nous attendait, mais comme tout arrive toujours pour le mieux… Pendant que nous nous faisions à manger, seuls, au stationnement de la station de ski, seuls, sauf une autre camionnette blanche avec un couple de personnes âgées dans la fin cinquantaine ou début soixantaine. Sûrement un couple qui veut manger en regardant le coucher de soleil. Discutons un peu avec Papi, du nom de Edi, d’origine Suisse, il nous dit qu’il veut aller faire le sommet le lendemain avec sa femme. Nous décidons alors de partir ensemble. Finalement, papi avait derrière son sourire serein plus de 40 ans d’expérience de montagne, bataillon de ski, 12 ans d’enseignement pour le perfectionnement de militaires en montagne et juste avant de partir pour son voyage en Amérique du Sud, les 3 sommets du Mont Blanc incluant la descente en ski avec ses amis de 65 ans et 70 ans, ainsi que la montée en escalade du mont Cassin, une paroi de 1000 m en une journée. Bref, nous étions entre bonnes mains pour franchir les quelques crevasses qui nous attendaient. Pour lui, ce fût une promenade du dimanche.

Pour le reste, marche en cordée, escalade de glace, sommet, descente…, on laisse les photos parler. Ce fût une journée enrichissante et volcanique.

PS : Edi est désormais la nouvelle idole et source d’inspiration de Christian. Désolé Wayne (Gretzky).


mercredi 30 janvier 2008

Encore un volcan...

Le parc de Puyehue nous offre une vue lunaire sur un plateau de sable volcanique parsemé de plages de neige. Le volcan du même nom dévoile son cratère de près de 2 km de diamètre uniquement au dernier pas avant de frôler les lèvres de ce dernier. Le chemin de croix pour se rendre au bout du sentier vaut son pesant d’effort puisque au bout de ce dernier, l’accueil chaleureux de bains thermaux naturels vous y attend. La haute saison touristique nous offre enfin la chance de rencontrer des gens d’autres pays tels que la France, l’Allemagne, le Chili, l’Israël et la Finlande.

Talca

Puisque le bureaucrate de Talca avait oublié de nous mentionner de lui fournir un certain papier pour compléter la transaction d’achat du véhicule, nous avons dû faire un petit détour de 900 km vers le nord. Optimismes nous sommes, nous avons usé de cette opportunité pour visiter un vignoble et acheter quelques bouteilles afin de garnir notre cave à vin.

vendredi 18 janvier 2008

Pourquoi le sud du Chili est si vert?

Le thème de la semaine passée dans la région de Pucon et du volcan Villarica fût la pluie et ses diverses variantes. Comme rien ne nous arrête, nous avons poursuivi nos activités: volcan dans la brume, thermes dans le froid, vélo sous la grêle, rando sous la pluie.

Les thermes? génial! On préfère presque quand il fait mauvais, l’eau chaude ne revigore qu’avec plus d’ardeur nos muscles fatigués.

Le vélo? Hum, une image vaut mille mots (ainsi que le strudel aux pommes savouré au chaud et à l’abris des averses, qui sauva la journée).

La rando? Trois jours de trek au parc Villarica pour atteindre un splendide plateau de paysages lunaires, au pied des volcans Villarica, Quetrupillan et Lanin. Malgré la beauté du sentier et du panorama, il fallut un peu d’imagination pour visualiser les volcans (il pleut, il vente, c'est nuageux et il fait froid). Pour la dernière journée du trek, enfin le soleil se pointe le bout du nez. On en profite pour se diriger vers un petit sommet qui nous offrira une vue sur le plus haut des géants du coin, Lanin, avec ses 3 700 m. Tout va bien, nous suivons les écriteaux de la Conaf (l’équivalent de la Sépaq) et le ciel est toujours dégagé, jusqu’au moment où les indications mènent droit à une muraille de bambous, vraiment impossible à franchir sans machette (d’ailleurs une idée cadeau pour Christian si jamais quelqu’un passe par le Chili ou l’Argentine en 2008).






Par la suite, nous nous sommes dirigés vers le parc Huerquehue, emportant avec nous le beau temps. Il fallut près de 5 jours de rando pour enfin recevoir notre récompense, une vue magnifique sur tous les sommets de la région, au chaud, avec Vincent et Peter, deux compagnons français et allemand rencontrés sur la route. Ces deux gourmands nous entraînèrent par la suite avec eux de force, évidemment, pour aller engloutir le fameux « kuchen » aux framboises (gâteau d’origine allemande), concocté avec soins par la mama de leur camping, l'incroyable camping Olga. Puisque ce gâteau crée instantanément une dépendance, le lendemain nous récidivions mais oh, malheur! plus de kuchen… No problema! Antoine, le mec qui s’occupe du camping avec sa copine Yeatte (eh oui, un autre québécois au Chili, qui est d’ailleurs guide de montagnes et trippeux de plein air) nous invite à souper, bref, une autre excellente soirée en bonne compagnie qui se termina autour d’un feu de camp.


vendredi 11 janvier 2008

Le Volcan Villarica

Puisque le volcan Llaima a décidé d’entrer en éruption au même moment où nous voulions faire son ascension, nous nous sommes attaqués plutôt à son voisin du sud, le volcan Villarica. Ce colosse de près de 3000 m est le volcan le plus actif du sud du Chili et ironiquement, le plus grimpé des hauts sommets du pays. À cause de nombreux accidents sur cette montagne, les autorités du parc exigent qu’un guide accompagne les grimpeurs (ou bien était-ce les guides qui ont demandé au parc? La poule ou l’œuf?), ce qui a crée un beau filon pour la horde d’agences d’aventure qui se font la guerre des prix à la hausse. Suite aux conseils d’une gentille dame d’une de ces agences, on réussit à se négocier avec le garde du parc une entrée au volcan, avec comme guides Christian, Sara, carte et GPS.

Après un départ dans les nuages, nous avons croisé Alejandro, un chilien dont sa blonde vient de Pucon et qui a décidé d’essayer l’ascension et en se disant qu’il allait probablement suivre un groupe, et « George », un Tchèque d’une cinquantaine d’année qu’Alejandro a rencontré le même matin. Nous leur avons donc proposé de se joindre à nous. Nous avons donc put pratiquer la navigation en montagne pendant cette journée brumeuse, éviter les crevasses et trouver notre chemin en suivant les traces des groupes qui ont parcouru ce volcan pendant des milliers d’années.


Le cratère de 400 m de diamètre fût un excellent spectacle ainsi que la vue qui s’est dégagée à quelques reprises. Mais le point culminant fût au moment de notre lorsque les groupes commençaient à arriver par centaines, bien étiquetés avec chacun leurs couleurs selon l’agence, ainsi qu’avec leur dose de détresse et leur slogan : « Je suis gros, je n’ai jamais fait de sport, mais je vaincrai ce sommet ». Pendant qu’un des guides grondait Alejandro parce qu’il n’avait pas d’équipement technique (heureusement d’ailleurs que Sara avait une tuque et des mitaines plus chaudes pour lui), des recrues de son groupe trébuchaient l’un sur l’autre et roulaient dans la neige. Wow, un moment magique, heureusement que nous n’avions pas de guide, nous aurions pu trébucher.

Pour la descente, imaginez une glissade de 1 500 m de hauteur et 4 km de long. Bon, il faut parfois regarder où est-ce que tu vas pour éviter les crevasses, mais le principe reste le même : Have fun.

mercredi 9 janvier 2008

Asado (BarBQ)




Après plusieurs jours de marche, quoi de mieux que de faire du camping d’auto. Nous nous sommes donc arrêtés quelques jours au Village d’Antuco, environ 5 000 âmes sans compter les animaux. Les chiliens ne pouvant pas résister à deux sourires canadiens affamés, nous avons donc été conviés à un Asado familial. Bref, il y a avait les quatres générations (papi, mamie, papa, le père et la mère, les frères et sœurs, les enfants), deux canadiens, des grosses bières, des charbons ardents, une broche de 2 mètres et un demi mouton crucifié. Papi m’a fait boire son vin maison aux framboises à genre 12 000 degrés d’alcool, pas mauvais soi dit en passant. Il était donc content d’avoir trouvé un compagnon de boisson. Il en a d’ailleurs profité pour danser avec la plus belle fille du village, Sara.


Exposé sur Antuco

Tout d’abord, pour vous rassurer, il n’a pas été possible d’aller au volcan Llaima puisque le parc était toujours fermé en raison de l’alerte jaune qui persiste, en raison de la violente éruption du 2 janvier dernier.

Revenons à Antuco, Le volcan Antuco est en tout temps exposé à de grands vents en raison de la géométrie des vallées qui l’entourent et de Laguna del Lajo, un immense plan d’eau qui alimente 3 barrages hydroélectriques. Après avoir attaqué la face nord, 2 heures de marche pour franchir 1000m d’altitude dans du sable volcanique très fluide avec une pente moyenne de 42 degrés (mesure effectuée sur la carte topographique), nous avons décidé de retourner au lac puisque Sara avec ses 120 livres ne pouvait convaincre le vent d’une force titanesque de la laisser debout.

Le parc n’offre pas uniquement le volcan Antuco comme attrait touristique. Nous avons également fait plusieurs randonnées. L’une d’elles nous a offert la traverse d’un champ de lave, à l’aspect de ses coulées rocheuses, celles-ci ont du figer en un clin d’œil. Une fois la coulée de lave foulée, nous nous sommes retrouvés au pied (nous n’avons pas vu le deuxième) du Sierra Velluda. Impressionnante montagne. Ce sera donc notre prochain défi si des amis viennent nous aider (que personne ne se sente visé, ok David et Joëlle).

Évidemment, nous n’avions pas oublié Antuco. Nous avons donc cette fois attaqué le volcan par la face Sud-Ouest, plus abrupte et plus difficile, mais depuis quand les difficultés nous font peur? Après avoir analysé la route en soupant, nous sommes partis à l’aurore afin d’atteindre le sommet avant midi puisque dans la région, la majorité des sommets se cachent derrière les nuages vers midi. Évidemment, nous nous sommes engagés dans la partie la plus à pic du volcan avant de changer de route. Un peu d’équilibre sur les roches pour afin sentir le soufre du volcan. Une vue imprenable, sauf par caméra. Après une descente tumultueuse sur les premiers 1000 mètres, nous avons pu nous amuser dans la neige dans les derniers cents mètres. Antuco et son parc, un coup de cœur pour l’instant.


samedi 5 janvier 2008

Prochaine destination...

Voir les nouvelles sur Llaima
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/
2008/01/02/010-Volcan.shtml

Nous croyons que ce sera foutu pour l'ascension, mais nous irons voir tout de même.
http://www.avmaroc.com/videos
/volcan+llaima-cLiPi4sjI_1SQQQ.html